« Totalement satisfaite de la dialyse à domicile »
7 avril 2018. L’Aurar et le laboratoire Théradial ont organisé une journée d’information sur la dialyse quotidienne à domicile (HDQ). L’occasion de dresser un premier bilan un an après la mise en œuvre de cette nouvelle offre de soins par l’Aurar, en présence de patients et de professionnels.
L’avis d’une patiente : « Je suis totalement satisfaite de mes soins à la maison. Comparé à la prise en charge en centre, je ressens moins de fatigue, plus de confort. Je dialyse 6 jours sur sept, en fin d’après-midi, lorsque mon mari rentre du travail. Ça me laisse plus de liberté pour mes activités quotidiennes et plus de temps à consacrer à ma famille. Au niveau pratique, je suis autonome pour le paramétrage des séances, je fais moi-même l’inventaire des consommables. Les infirmières me rendent visite une fois par mois, le suivi est très bien. J’encourage les patients volontaires et motivés à opter pour cette technique ».
L’avis de l’équipe de dialyse à domicile : « Nous avons rencontré quelques difficultés au départ, comme tout projet nouveau qui nécessite une phase d’adaptation. La dynamique de groupe, l’investissement de toute l’équipe, et nos acquis par rapport à la dialyse péritonéale nous ont aidés dans le développement de cette modalité. Deux des quatre patients formés par l’Aurar se sont lancés avec succès en 2017. Leur témoignage montre que la maladie n’est pas forcément vécue comme plus présente avec le matériel et les séances à domicile ».
L’avis d’un médecin (Dr Ali Aizel) : “Il existe de nombreux arguments pour motiver le choix de l’hémodialyse quotidienne à domicile : les avancées technologiques, la liberté de dialyser quand on le souhaite, l’amélioration de la qualité de vie. Ne pas proposer cette offre de soins à un patient, en l’absence de contre-indication médicale, serait éthiquement incorrect. Les tutelles devraient encourager les méthodes du domicile par des mesures incitatives. A l’Aurar, nous misons sur une information simplifiée vis-à-vis du patient : « vous avez le choix entre la méthode en centre (ambulatoire-UDM-UAD) et la méthode à domicile ». Parlons plutôt de lieu que de technique”.