Les métiers de l’Aurar : Idriss Duffour, Eric Maillot, Didier Dubard, magasiniers préparateurs
Idriss Duffour, Eric Maillot, Didier Dubard, magasiniers préparateurs
Quelles sont vos missions au sein de la Pharmacie à usage intérieur ?
« Nous fournissons le matériel de dialyse (médicaments, dialyseur, lignes de branchement) dans les centres et chez les patients à domicile. »
Comment s’organise votre journée de travail ?
« A notre arrivée, dès 7 heures, nous traitons les courriels pour répondre aux demandes d’urgence et veiller qu’il n’y ait pas de rupture de stock. Il faut être réactif pour faire en sorte que les commandes partent à temps, dans les meilleurs délais. Après le temps administratif vient la préparation des commandes dans le dépôt. C’est un travail assez physique. Même si nous nous servons du chariot élévateur, il y a beaucoup de manutention pour monter les palettes. Des palettes qui pèsent entre 200 et 400 kilos en moyenne. Nous en préparons une quarantaine par jour. A la préparation des palettes s’ajoute la réception, le dépotage et le pointage des containers. »
Les cadences doivent être soutenues, n’est-ce pas ?
« Assez, disons que le timing est serré. Nous ne pouvons pas perdre de temps. Il faut de la volonté, de la rigueur, et une bonne organisation pour être efficaces. Le travail en équipe est très important. Nous nous contrôlons mutuellement. Les palettes ne sortent pas du dépôt s’il n’y a pas l’indication « ok » et la destination. »
Comment s’effectue la livraison des matériels médicaux dans les centres et au domicile des patients ?
« Chaque matin, un prestataire vient récupérer les palettes pour les acheminer vers les centres de dialyse. »
Quelles sont les précautions de base par rapport aux activités de manutention ?
« Toujours utiliser le chariot élévateur pour les charges lourdes, porter impérativement des chaussures de sécurité, ne pas courber le dos. Il est difficile d’appliquer les consignes à la lettre, mais à force de répéter les gestes, on a bien en tête les mauvaises postures à éviter. »
Les accidents, ça arrive ?
« L’équipe actuelle n’a jamais été confrontée à des bobos majeurs. C’est tant mieux. Pas question de négliger la sécurité, comme on l’a dit. »
Même si vous n’êtes pas à leur contact, avez-vous conscience d’agir au service des patients ?
« Tout à fait. Nous avons toujours à l’esprit que notre part de travail apporte du confort de vie au patient. Que derrière chaque commande il y a une vie humaine.C’est pourquoi nous faisons en sorte de traiter toutes les urgences, même dans les conditions les plus difficiles. »
Un exemple ?
« Pendant la crise des gilets jaunes, nous avons toujours été en poste, même après avoir franchi trois ou quatre barrages… »
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