Un nouveau centre de dialyse à Saint-Pierre

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L’ Aurar construit actuellement un centre de dialyse polyvalent dans le secteur de Mon Caprice, entre Saint-Pierre et Le Tampon. Ouverture prévue en novembre 2025.

 

Le chantier progresse à vue d’œil, de nombreux ouvriers sont en activité sur site. « Tout se déroule comme prévu. Nous sommes dans les temps », confirme Ilyesse Belfali conducteur de travaux pour le compte du goupement BBOI. Le futur établissement sudiste de l’Aurar s’érige le long de la nationale 3, à Mon Caprice, à mi-chemin entre Saint-Pierre et Le Tampon, sur une parcelle de 2200m2 et trois niveaux. En sous-sol, et au rez-de-jardin, les parkings, des locaux techniques, un espace dédié aux consultations externes de néphrologie.

Au rez-de-chaussée, trois salles de soins correspondant aux modalités UAD et UDM pour un total de 40 postes. A l’étage, un espace de co-working, des bureaux pour les personnels et, grande nouveauté, une unité consacrée à la dialyse de nuit. Les patients candidats à cette modalité seront hébergés dans quatre chambres équipées de mobiliers et aménagées pour une parfaite autonomie. « Ils s’y sentiront comme chez eux », résume Ghislain François, directeur général adjoint à l’Aurar, qui supervise un projet engagé il y a trois ans. Séparation des flux Ce nouvel établissement a vocation à répondre aux enjeux du développement de l’offre de soins dans un territoire en plein boom démographique. Et renforcer l’offre de proximité, « autant pour la dialyse, en centre et à domicile, que pour les consultations de néphrologie », relève Tony Lecoiffier, directeur des soins.

A quoi ressemblera cette infrastructure  ? Camille Ghielmetti, architecte, décrit « un bâtiment fonctionnel, ventilé et connecté, bien intégré dans le paysage avec des tonalités clairs pour limiter l’absorption de la chaleur ». Le maitre d’ouvrage souligne qu’une « attention particulière » a été portée à la séparation des flux. « Pour les patients, nous aurons les soins d’un côté, l’espace des consultations de l’autre.

Côté technique, les cheminements entre les circuits propres et usagés seront bien dissociés, explique Ghislain François. Nous avons aussi privilégié le confort de nos personnels avec une terrasse bioclimatique et un espace de co-working agréable ». Sauf aléas, le centre de dialyse de Mon Caprice devrait ouvrir ses portes en novembre 2025

Cet article est extrait du dernier numéro de l’Aurar Mag

Équipe projet-travaux