CLÉLIE ET SANDRINE, LA FIBRE SOCIALE

Clélie Adame (à gauche) et Sandrine Técher, infirmières et coordonnatrices des soins. Dix-sept ans les séparent mais leurs parcours se ressemblent.

 

Infirmières de formation, unies par la passion du métier, Clélie Adame et Sandrine Técher assurent la coordination des équipes de dialyse du territoire Nord-Est. Rencontre.

Leur complicité saute aux yeux. Clélie et Sandrine n’ont pas que des souvenirs professionnels en commun. « On a partagé des mariages et des naissances », rigolent-elles. Dix-sept ans les séparent mais leurs parcours se ressemblent. Clélie Adame a débuté comme infirmière libérale avant de connaître plusieurs services à l’hôpital de Saint-Benoît (bloc opératoire, chirurgie externe, néonatologie…).
Une vocation ? « Pas vraiment, j’étais plus français que maths à l’école, mais j’ai toujours été guidée par le souci d’aider les autres. Je tiens cela de mes aïeux ». En 2005, elle est recrutée à l’Aurar. « Le 19 septembre précisément ». Une date anniversaire qu’elle aime à rappeler, chaque année, à sa direction.
En quatorze ans, Clélie Adame engrange de l’expérience, multiplie les formations jusqu’à décrocher 3 diplômes universitaires, dont un Master 2 en management des organisations sanitaires et sociales (MOSS) obtenu en début d’année.
Des efforts récompensés en interne par une nomination comme coordonnatrice des soins du territoire Nord-Est. Soit trois centres de dialyse à gérer depuis l’ouverture du Charmoy, à la Technopole (voir encadré), plus l’encadrement des équipes chargées de la dialyse à domicile. « C’est une continuité, observe-t-elle, j’aime mon métier, je me sens investie ».

Relation de confiance avec les patients

Le parcours de Sandrine Técher fait écho à celui de son aînée. […]