Des patients et des parcours

En écho à la journée mondiale du rein du 8 mars, et dans l’année du 40eme anniversaire de la dialyse, l’Aurar a organisé les premières journées réunionnaises de l’insuffisance rénale autour du thème « D’hier à demain, des patients, des parcours ». Pendant deux jours, professionnels, patients et publics avertis ont partagé leurs expériences.

La Réunion détient un record de prévalence d’insuffisance rénale chronique, deux fois supérieur au national. Cet écart est encore plus marqué chez les femmes. La prise en charge de ces patients, à La Réunion, est donc particulièrement cruciale.
D’où l’initiative d’organiser les premières Journées réunionnaises de l’insuffisance rénale chronique, avec le soutien de l’ARS-OI et le partenariat du CHU, du CHGM, de l’Hôpital Necker, de l’Echo et de Réucare.
Cet événement, qui s’inscrit également dans le contexte du 40e anniversaire de la dialyse à la Réunion, a réuni des experts, des professionnels de santé et des patients pour un état des lieux des parcours de soins et de la prise en charge des personnes atteintes d’insuffisance rénale dans notre île.

Les avancées de la recherche

Où en est l’offre de soins ? Comment a-t-elle évolué depuis 40 ans ? Quelles modalités de prévention et de traitement pour les patients ? Quelles perspectives avec les avancées de la recherche médicale ? Autant de questions évoquées devant le public de ce colloque participatif.

Des patients et des parcours

Parmi les invités nationaux, il y avait le professeur Alexandre Loupy, néphrologue réunionnais de renommée internationale, primé par la Société américaine de transplantation qui a partagé deux brillants exposés sur la greffe de rein donneur vivant et les perspectives de la médecine de précision. Edouard Couty, médiateur national de la stratégie d’amélioration de travail des professionnels de santé, a apporté quant à lui son regard sur la place du patient dans son parcours de soin.

pr_loupy

De beaux témoignages

Au niveau local, la communauté médicale et paramédicale de l’Aurar a exposé les avancées en matière d’autonomisation des patients, les initiatives en faveur de l’éducation thérapeutique, les programmes de prévention et de recherche contre les ODHIR (obésité, diabète, hypertension, insuffisance rénale chronique).
Autre temps fort de ces journées, les témoignages de patients, empreints de pudeur et de sincérité. A l’image de Natacha Rabour, qui a raconté sa greffe d’un rein offert par sa mère : « Depuis ce jour, j’ai une date de naissance et une date de renaissance. Maman m’a redonné la vie ».