Les Directives anticipées à l’AURAR

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Suite à un accident, une maladie grave, un état de fin de vie… comment connaitre les volontés de la personne qui ne peut plus s’exprimer.

 

Quel est l’objectif des directives anticipées ?

Les directives anticipées sont le moyen de connaître les volontés de la personne qui ne peut plus s’exprimer suite à un accident, une maladie grave, un état de fin de vie, etc. C’est aussi l’occasion de désigner la personne de confiance, celle qui parlera en votre nom si vous ne pouvez plus le faire. Cette personne sera consultée en priorité comme témoin de votre volonté.

Comment le patient peut-il engager cette démarche ?

Chaque personne peut rédiger des directives anticipées. Il n’est pas nécessaire d’être hospitalisé pour le faire. Il s’agit de formuler ses souhaits pour sa prise en charge au cas où l’on ne serait plus en mesure de la faire. A l’Aurar, un modèle de document, validé par la Haute autorité en Santé, est proposé au patient. L’établissement a pour obligation de vérifier que le patient a émis, ou non, des directives anticipées. Depuis 2016, les équipes de soins doivent les appliquer.

A qui le patient peut-il s’adresser pour toute question à ce sujet ?

Il peut s’adresser en priorité au médecin pour obtenir plus d’informations, mais aussi consulter le livret d’accueil de l’Aurar ou les informations disponibles sur le site de la HAS.

L’avis d’un professionnel de santé

pascaline-parny

Pascaline Parny (infirmière référente urgence) :
« Chaque patient peut choisir d’accepter ou non les soins qu’on lui propose. Dès lors qu’il ne peut plus s’exprimer, les directives anticipées témoignent de ses choix thérapeutiques. Si le patient est réceptif, c’est important de lui en parler. Les choix thérapeutiques ne sont pas figés. Ils peuvent évoluer en fonction des situations, de l’avis de l’entourage, et des projets personnels. L’équipe de soins est là pour accompagner les choix du patient, et être à son écoute. C’est important de le rappeler : On ne vit pas pour dialyser, on dialyse pour VIVRE ».

 

En bref

En 2017, l’Unité de concertation éthique de l’AURAR avait organisé une journée de réflexion et d’échanges sur le thème Fins de vie et insuffisance rénale chronique. Des patients, médecins, juristes et autres laïcs y avaient participé. Retrouvez la synthèse de cet événement en vidéo :

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