RESSOURCES HUMAINES

Les métiers de l’Aurar : Dolly Tevanin, aide-soignante

Les métiers de l’Aurar : Dolly Tevanin, aide-soignante

Actualités, Ressources humaines

Dolly Tevanin, aide-soignante

Pouvez-vous nous décrire la journée type d’une aide-soignante à l’Aurar ?

« Nous préparons la salle de soins, les équipements de confort (couverture, casque, etc), accueillons le patient à son arrivée en centre puis nous effectuons la prise des constantes (pesée, tension, température) puis veillons à ce que les patients effectuent le lavage des mains et surtout de la fistule. Nous assistons l’infirmier lors du branchement des patients qui ont un cathéter. Puis, à l’office, nous préparons le service de collation et/ou de restauration. Nous revenons en salle pour assurer la surveillance des patients aux côtés des infirmiers. Lorsque la séance est terminée, nouveau contrôle des constances avant la sortie du patient. Enfin, retour en salle en dialyse pour le nettoyage et la désinfection de l’environnement du patient.  »

Au regard de ces missions en proximité, vous devez avoir un lien social assez fort avec les patients ?

« C’est vrai, nous les connaissons très bien. On discute, on échange souvent, pas seulement autour des soins. Ils nous confient volontiers leurs petits tracas de famille, de santé, ils partagent avec nous les bonnes et mauvaises nouvelles. Le contact est chaleureux. Pour certains d’entre eux, l’Aurar est comme une seconde famille. Même s’il y a cette proximité, nous veillons à garder une certaine distance pour préserver la relation soignant-soigné. »

Qu’est-ce que ce métier vous apporte personnellement ?

« Le contact pluridisciplinaire est enrichissant. Au-delà des tâches annexes (gestion du linge, des commandes), nous avons aussi un rôle important dans les soins. Nous apprenons beaucoup en discutant avec les médecins, les collègues infirmiers, diététiciens, les secrétaires et bien sûr les patients. J’ajoute que l’Aurar nous donne l’opportunité d’étoffer nos compétences avec des offres de formation : gestion de la fin de vie chez le patient, de la douleur par le toucher-massage, etc. Les conditions sont réunies pour se sentir à l’aise et évoluer dans nos missions. »

A ce propos, vous venez d’être formée à un outil permettant de partager les données du dossier patient. Qu’est-ce que cette innovation change à votre pratique ?

« Grâce à cet outil, nous aurons effectivement un accès direct au dossier médical, ce qui nous permet de partager des informations avec les médecins, les infirmiers, et aussi de mieux connaître l’état de santé du patient, ses pathologies, ses allergies, à travers le logiciel Médial. Avec la dématérialisation, les aides-soignants vont pouvoir renseigner les soins de confort prodigués au patient, saisir les prises de constante avant et après la séance de dialyse. Tout cela devrait participer à une meilleure coordination de la prise en charge du patient. Sur le plan professionnel, c’est aussi une façon de revaloriser notre métier. »

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