Les métiers de l’Aurar : Joxiane Tavent, secrétaire médicale

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Joxiane Tavent exerce le métier de secrétaire médicale au Pôle néphrologique Sud. Elle nous parle de ses missions et de la prise en charge admnistrative des patients à l’Aurar. 

 

 

 

Joxiane, quelle est la fonction d’une secrétaire médicale à l’Aurar ?

Joxiane Tavent travaille en étroite collaboration avec les équipes soignantes.

 

 

De manière générale, une secrétaire médicale doit gérer les consultations externes à la demande du médecin néphrologue. Elle s’occupe des hospitalisations ponctuelles vers le public et le privé (grippe, pose de fistule, transfusion, angioplastie, création de fistule artério-veineuse). En interne, pour une admission en dialyse, nous sommes chargées de créer le dossier du nouveau patient dialysé : identité, couverture sociale, mise à jour des consultants médicaux externes, scan des différents comptes-rendus spécialisés. Enfin, nous gérons aussi tous les rendez-vous pour les consultations spécialisées.

 

Les secrétaires médicales tiennent-elles à jour le dossier médical du patient ? 

 

L’ébauche administrative s’effectue au niveau du secrétariat. Le médecin prend le relais pour tout ce qui est prescription médicale, traitement, sérologie, antécédents, transplantation, etc. Les secrétaires interviennent en bout de chaîne afin de compléter les pièces nécessaires pour la création du dossier initial. Lorsque le traitement démarre, nous nous donnons une semaine pour dater et signer les formulaires officiels (contrat de soin, bénéfices-risques, engagement de collaboration, etc).

 

Etes-vous également chargée de faire le lien avec les professionnels de santé (ville, hôpitaux) lorsque l’usager doit prendre un rendez-vous externe ?

 

Oui, tout passe par le secrétariat. Nous faisons le lien entre les médecins de ville, les patients et l’Aurar.

 

Comment s’organise la gestion des transports pour les patients qui dialysent en centre ?

 

Le patient qui débute sa dialyse à l’Aurar possède déjà son transporteur. Notre rôle est d’établir un bon de transport pour les dialyses en série, à compter de la première séance. Ces bons sont renouvelables trois mois voire six mois. Entre-temps, si un patient est victime d’une chute ou si son état de santé se dégrade, la secrétaire doit veiller à modifier la prescription médicale en accord avec le néphrologue.

 

La salle d’attente est-elle un espace de lien social pour les patients ?

 

Effectivement, il y a beaucoup d’échanges entre les patients. Ils parlent de leurs loisirs, leurs week-ends, un peu de ladi lafé aussi. Dès que quelque chose ne va pas, ça remonte à nos oreilles. Mais on recueille aussi les bonnes nouvelles : la satisfaction de la prise en charge, le service du plateau repas, les gestes de bienveillance du personnel. A Saint-Pierre, comme ailleurs, nous passons régulièrement en salle de dialyse pour connaître les besoins et les attentes du patient.

 

Quel regard portez-vous sur la relation soignant-soigné en dialyse ?

 

Pour travailler en centre lourd, il faut faire preuve de patience, dévouement, disponibilité, aimer le travail en équipe. Entre les patients et les soignants, un lien fort se crée au fil des années, qui relève parfois de l’amitié. Nous-mêmes, secrétaires, sommes parfois interpellées sur le plan médical même si cela ne relève pas de nos compétences. Secrétaire médicale, c’est un métier vraiment transversal.

 

Quel a été votre parcours professionnel jusqu’à l’Aurar ?

 

 J’ai obtenu un baccalauréat en sciences médico-social, puis étudié deux ans en école de commerce. J’ai effectué un  stage professionnel à l’Aurar lorsque j’étais étudiante. Devant l’accroissement d’activité, j’ai été sollicitée par le Docteur Christian Chuet pour occuper le poste de secrétaire médicale à Saint-Pierre en 1995. Après 25 ans de carrière, je me sens épanouie à l’Aurar et dans ce métier.

 

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