J’ai démarré en 1993 à Saint-Paul, au bord de mer, dans une maison aménagée en centre de dialyse, avec le Dr Fen Chong. Mes 2 premiers patients, ce sont 2 personnes que j’ai soignées à Ste-Clotilde, et qui m’ont suivie à l’Aurar. Début 2000, l’établissement s’est progressivement structuré à l’arrivée de Marie-Rose Won Fah Hin. Elle a remis de l’ordre à tous les niveaux ! Les conditions de travail ont toujours été satisfaisantes à l’Aurar. Et les patients nous le disent, la prise en charge ici est meilleure qu’en métropole. La qualité de soins, la technologie, l’accompagnement…  40 ans d’Aurar ! Bravo aux directions successives d’avoir assuré la pérennité de l’établissement

L’Aurar m’a donné ma chance, je n’étais pas formée à l’hémodialyse à mon arrivée en 2009. J’ai commencé à la Clinique Oméga, puis à l’Unité de dialyse médicalisée du Port en 2012. J’ai vu le centre évoluer. C’était plus familial au début. Même si le personnel paramédical bouge, on conserve un noyau de professionnels, qui comme moi, sont attachés à la structure. La formation professionnelle nous offre des opportunités pour rester au niveau et acquérir de nouvelles compétences que l’on transmet aux jeunes collègues. J’apprécie aussi la relation privilégiée avec les patients : on les voit évoluer, vieillir, partir aussi. Il y a un attachement.

En 2016, j’ai postulé entre deux voyages sur les recommandations d’une collègue infirmière. Je n’ai pas été déçue. La qualité de l’encadrement, le travail en équipe, la facilité de contact avec les médecins, tout cela participe à la qualité de soins offerte aux patients. On est exigeant, on râle parfois, mais toujours avec le souci d’améliorer les conditions de travail, l’accueil et le suivi des patients, qui nous le rendent bien avec leurs sourires et leur convivialité