32 ans de dialyse dont 18 ans à l’Aurar, 16 en libéral et depuis 2 ans comme salariée. On m’appelle la maman à l’Aurar de Saint-Benoît ! Ça en dit long sur la complicité avec les patients et les collègues. J’ai débuté en 2003 en tant que libérale dans une petite maison, à Bras-Fusil. C’était convivial, amical, rocambolesque avec les problèmes d’électricité, de centrale d’eau, un début d’incendie, une fois, qui nous obli-gé à débrancher les patients en urgence. Au Pôle néphrologique, c’est devenu plus hospitalier, plus protocolisé. On a perdu en proximité avec les patients depuis le Covid, les câlins, les contacts, ça nous manque mutuellement.

J’ai été embauché à l’âge de 50 ans, ce qui n’est pas commun, alors que le siège de l’Aurar se trouvait encore au centre de Saint-Paul. Je suis agent, mais pas seulement, aussi animateur de salle. Un bonjour, un sourire, une chanson… Je fais de mon mieux pour que les patients soient à l’aise pendant leurs soins. C’est ça aussi l’Aurar, le relationnel chaleureux que nous avons avec les patients. Côté jardin, j’apprécie de faire partager ma cuisine créole lors des réunions de service ou les journées conviviales avec les patients

Presque 20 ans d’ancienneté, c’est fou comme le temps passe. J’interviens à l’Aurar en tant que libéral depuis 2003. J’ai com-mencé au Bas de la Rivière, avant d’intégrer les nouveaux bâtiments de Quai Ouest, puis ceux du Charmoy depuis 2018. On a toujours bénéficié de locaux adaptés et très confortables. Les patients sont à l’écoute, ils nous remercient. C’est gratifiant. Les relations restent professionnelles mais empathiques. Comparé à l’ambiance hospitalière que j’ai connu à mes débuts, l’environnement des soins est plus convivial en dialyse