OFFRE DE SOINS – De précieux soins de support

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Dans sa démarche de prise en charge globale, l’Aurar propose diverses prestations de soins de support pour améliorer le quotidien des patients 

L’accompagnement social

Des difficultés dans les démarches administratives ? Pour l’accès aux droits sociaux ? Une problématique de logement ou d’aide à domicile ? Les patients de l’Aurar peuvent trouver une aide précieuse auprès des assistantes sociales qui interviennent dans les unités. Des permanences ont lieu chaque semaine. A leur demande, les usagers ont la possibilité d’avoir un entretien avec ces professionnelles agréées. A la clé, une écoute mais surtout des réponses pour améliorer le quotidien, comme le constate Vanessa Gigan, directrice de VS Cabinet social dont les 3 assistantes interviennent dans les unités Nord-Est de l’Aurar : « Nous veillons à établir un lien de confiance avec les patients, en les écoutant, en leur expliquant à quel niveau nous pouvons les aider ». Conséquences du Covid, les assistantes sociales sont de plus en plus sollicitées pour des démarches administratives dématérialisées, des situations d’isolement voire de dépression. « Globalement, la crise sanitaire a accentué les situations de dépression et de conflits intrafamiliaux », confirme Valérie Dax. Le suivi social des personnes dialysées concerne surtout l’accès et le maintien aux droits, chèque santé, Apa), les problématiques de logement, voir la médiation avec la famille pour le maintien à domicile des séniors. A force d’entretien et de résultats, le contact entre les assistantes sociales et les patients se veut convivial et chaleureux. « Elles font un très bon travail, nous parlent avec des mots simples, compréhensibles. C’est un vrai soutien », commente Yolaine, une patiente du Pole néphrologique Est, au sortir d’un rendez-vous qui lui permettra d’effectuer sa séance de dialyse « sans tracas ».

Les patients peuvent rencontrer les assistantes sociales sur rendez-vous ou lors des permanences qui ont lieu chaque semaine.

Le suivi diététique

Fin de vie - Dr Walker

Alexia Lassabe, diététicienne dans les unités Ouest

L’adaptation des habitudes alimentaires fait partie de la prise en charge des maladies rénales et participe à l’amélioration de l’état de santé des patients. Des diététiciennes spécialisées en dialyse sont affectées à chaque territoire (Nord-Est, Sud, Ouest). « Une prise de contact a lieu dès l’arrivée en centre pour expliquer les grandes lignes du régime ; Nous dressons alors un premier état des lieux des habitudes du patient, explique Alexia Lassabe, diététicienne des unités Ouest. Dans un second temps, lorsque les examens cliniques ont été réalisés, une consultation permet d’ajuster les apports alimentaires en proposant des améliorations en fonction des paramètres biologiques ».

Cette consultation est réalisée pendant la séance de dialyse ou en consultation individuelle avec l’entourage de l’usager. Durant leur prise en charge, des supports pédagogiques leur sont également remis pour les aider dans le suivi au quotidien.

Les patients ou l’entourage peuvent solliciter à tout moment l’intervention de l’équipe diététique. Celle-ci participe chaque année aux RCP avec les autres professionnels. L’occasion d’évaluer les acquis thérapeutiques des patients et de fixer, avec eux, les nouveaux objectifs pour les prochains mois.

L’alimentation touche des aspects personnels de la vie quotidienne. Les échanges diététiques participent aussi « au relationnel de proximité », comme le souligne Alexia Lassabe. « Il arrive que les patients se confient à propos d’autres préoccupations. Nous veillons alors à faire le relais vers les professionnels concernés».

Le soutien psychologique

Line Condapanaïken, psychologue, intervient depuis 10 ans au Pôle néphrologique Est (Saint-Benoît). Entre les entretiens individuels et les visites au chevet, « tous les patients me connaissent », pose d’emblée la clinicienne. « Lorsqu’un nouveau patient arrive, je me présente et je fais l’anamnèse. J’entre rarement dans le négatif lors de la première séance. Je m’appuie sur les points positifs de leur vie et insiste sur leurs ressources. Je ne m’impose pas et je demande toujours s’ils veulent discuter. S’ils refusent, je demande si je peux rester près d’eux. Il m’arrive de rester près d’un patient en lui tenant juste la main. Je crois que c’est ce respect qui inspire la confiance ».

Généralement, les patients la sollicitent pour des questions de deuil, dans leur famille ou en centre. « Les angoisses sont plus fortes lorsqu’il s’agit du décès d’un autre dialysé. Il y a une identification projective en plus des étapes du deuil à travailler », analyse Line. Autres motifs de consultation : les conflits familiaux et la répétition des interventions médicales « parfois difficiles à gérer au niveau émotionnel ».

Les impacts de la crise sanitaire ont accentué « les angoisses mortifères » selon la psychologue. « Beaucoup d’informations véhiculées sont basées sur la peur. La peur du Covid, du vaccin, la peur de transmettre le virus à ses proches. Avec le couvre-feu, il y a moins de visites à domiciles, plus de restrictions sociales qui conduisent à des situations d’isolement ». Dans ce contexte, la vie sociale en dialyse prend d’autant plus d’importance. « Avant ou pendant les soins, on parle, on explique, on rassure », illustre Line Condapanaïken, également à l’écoute de ses collègues paramédicaux lorsque ceux-ci sont (trop) impactés par les problématiques des patients.

Line Condapanïken, psychologue : « Tenir la main d’un patient, c’est un geste qui inspire la confiance »

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En chiffres - Le bilan 2020

Consultations

Patients ont eu accès à un entretien psychologique

Interventions d’assistances sociales ont eu lieu dans les unités

Consultations ont concerné la prise en charge et le suivi diététique des patients.